Coups de cœur

Ce jeune homme sportif, gai, plein de vie perd la vie dans un accident de voiture.
Alors, commence le long parcours de la famille et des médecins qui l’entourent. Ce chemin mènera à la guérison du cœur et du corps. Ce long et urgent parcours s’appelle le don d’organes.
L’autrice nous embarque remarquablement dans le tourbillon de l’attente et de la précipitation, dans ce temps nécessaire aux uns et aux autres pour se préparer au pire et au mieux.
Pour la famille, elle parle de l’acceptation de la mort, du chagrin que l’on n’a pas le temps laisser grandir, du refus du don, de son évidence, du choix.
Pour l’équipe médicale, elle parle de respect, de délicatesse, d’urgence et de méthode.
Pour les receveurs, elle parle de l’attente, de la surprise et de la peur.
Dans un style très respectueux et non mélodramatique, l’autrice nous laisse à réfléchir et nous transmet l’inacceptable avec tout l’espoir que la mort peut sous-entendre.
Parce qu’il est important de réparer les vivants.
Béatrice, "mon coup de cœur du mois de janvier 2025"

" Eté 2018, un palace en Suisse où la chambre 622 n’existe pas, 621, 621 bis et 623, il n’en faut pas plus pour aiguiser la curiosité de l’écrivain et de Scarlett.
Que s’est-il passé quinze ans plus tôt dans cette chambre ?
Les rares témoins de l’époque évoquent un meurtre encore non élucidé survenu au cours du grand week-end organisé par une des plus importantes banques suisses dont la discrétion légendaire et l’atmosphère feutrée n’empêchent en rien les magouilles internes pour accéder au pouvoir suprême.
Les sentiments sont mis à rude épreuve avec le mari, la femme et l’amant ; un classique ? Pas sûr, beaucoup trop simple pour l’écrivain.
Avec des personnages attachants, une écriture sur mesure et des rebondissements à chaque chapitre, impossible de poser ce livre avant la dernière ligne.
Merci l’écrivain ! "
Marie-Claude, lectrice de la médiathèque de Sainte-Florine

Ce roman creuse le thème de la violence exercée sur des enfants mineurs dans les centres d education surveillé dans les années 30.
Jules Bonneau dit la Teigne, orphelin coupable de petits larcins, va subir les brimades, les humiliations et la violence dans un de ces centres a belle île.
56 colons (nom donné aux petits pensionnaires) vont s'échapper. Ils seront tous repris sauf un, Jules.
Il trouve refuge auprès des pêcheurs, un monde courageux, où il va connaître la noblesse du travail, rencontrer des femmes fortes, des hommes honnêtes qui vont lui aider à se reconstruire.
C est aussi la chronique de la France d entre deux guerre, marquée par le fascisme. Une population "collabo" C'est un roman que I'auteur a écrit avec ses tripes, une écriture tranchante, une histoire inoubliable.
Un énorme coup de cœur pour moi !
Sylvie, lectrice de la bibliothèque de Frugères-les-Mines

La rivière Tamassee marque la frontière entre la Géorgie et la Caroline du Sud. Elle est protégée par le label Rivière Sauvage.
Une fillette de 12 ans s'y noie et son corps reste prisonnier des eaux. la récupération du corps par la famille s'avère difficile, les habitants se divisent en 2 camps, certains veulent l'édification d'un barrage provisoire pour atteindre le corps de la fillette, les écologistes s'y opposent.
Ce fait divers va faire ressurgir des rancunes enfouies depuis longtemps, des règlements de compte entre plusieurs protagonistes.
La rivière est le personnage principal. L'histoire mélange une intrigue à la limite du thriller, les thèmes écologiques et les passions humaines.
Sylvie, lectrice de la bibliothèque de Frugères-les-Mines

« Mon père est femme de ménage » c’est sans doute pour cela qu’ouvrir ce roman c’est comme ouvrir grand la fenêtre. C’est l’entrée d’une bouffée littéraire d’air frais.
Sans ménagement, il fait place nette à l’humour, époussette les convenances et pulvérise, à chaque page, des nuées de tendresse.
Le style ne prend pas de gants. L’écriture est fluide et efficace.
Les seules poussières sont celles des étoiles que Saphia Azzeddine aura laissé dans mes yeux de lectrice.
C’est certain, ce roman est un sacré coup de balai à la morosité. Je vous souhaite d’être entièrement aspiré(e) par l’histoire touchante de Polo et de son
père.
Si « Mon père est femme de ménage » Saphia Azzeddine apparaît comme une fée du logis littéraire. A découvrir.
Valérie, médiathèque de Sainte-Florine